Programme Objectif emploi: analyse du bilan de sa mise en œuvre par le Collectif pour un Québec sans pauvreté - CEIQ

Programme Objectif emploi: analyse du bilan de sa mise en œuvre par le Collectif pour un Québec sans pauvreté

test

Le 8 octobre 2020, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale déposait le Bilan de la mise en œuvre du programme Objectif emploi.

Pour télécharger le bilan, cliquez ici.

Analyse du bilan

En décembre 2020, le Collectif pour un Québec sans pauvreté (CQSP), notre partenaire dans la lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale, a effectué une analyse de ce bilan. Le CQSP déplore que le rapport du Ministère ne présente aucun résultat pour juger de l’efficacité et de l’utilité du programme. Il profite tout de même de l’occasion pour analyser les quelques données présentes.

Pour lire en ligne l’analyse du bilan, cliquez ici.

Pour télécharger l’analyse du bilan, cliquez ici.

Rappel

En janvier 2016, le CEIQ déposait son mémoire sur le projet de loi : Mémoire présenté dans le cadre du projet de loi n° 70, Loi visant à permettre une meilleure adéquation entre la formation et l’emploi ainsi qu’à favoriser l’intégration en emploi.

Le 17 février 2016, le CEIQ le présentait en commission parlementaire.

Extrait du Journal des débats de la Commission de l’économie et du travail

Mercredi 17 février 2016 – Vol. 44 N° 62. Consultations particulières et auditions publiques sur le projet de loi n° 70, Loi visant à permettre une meilleure adéquation entre la formation et l’emploi ainsi qu’à favoriser l’intégration en emploi.

« (…) nous sommes en désaccord avec cette idée d’une approche coercitive. Nous croyons qu’une approche proactive, qui est concertée, avec la personne en difficulté, correspond davantage à une efficacité et à ce que nous recherchons au Québec. Je pense que notre connaissance des clientèles éloignées du marché du travail nous porte à croire que la motivation est vraiment l’élément le plus important, donc le caractère coercitif ne fonctionnera pas. Et d’ailleurs il y a une étude qui a été faite par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale qui montrait que la détresse psychologique et un faible niveau de motivation étaient les deux principaux indicateurs d’abandon des mesures. Donc, je pense que ça dit assez bien ce que ça a à dire.

Je pense aussi que les gens qui font une demande d’aide sociale sont dans un état, quand même, de stress important. Il n’y a personne qui a envie de vivre avec 623 $ par mois, en tout cas aucun d’entre nous. Et ces gens-là, donc, ils ont besoin d’être accompagnés, mais ils ne peuvent pas être menacés. On pense qu’ils ne sont pas dans la situation idéale pour réagir rapidement et qu’ils ont peur du système, évidemment, donc on pense qu’il faut au contraire leur proposer un accompagnement professionnel et leur offrir des choix. »

Agnes Beaulieu, présidente du CEIQ  (de 2009 à 2016)

Depuis le 1er avril 2018, toutes les personnes jugées « aptes au travail » qui font une première demande d’assistance sociale doivent participer obligatoirement au programme Objectif emploi. Ce programme, d’une durée de 12 mois (mais qui peut s’étaler jusqu’à 24 mois), offre trois types de démarche : recherche d’emploi, développement des compétences et développement des habiletés sociales.