Si le marché de seconde main connaît aujourd’hui une ampleur sans précédent, c’est aussi parce que les mentalités ont évolué, selon Éric St-Arnaud, directeur général de Renaissance Montréal.
Quand j’ai commencé chez Renaissance, les gens venaient magasiner chez nous et on avait des sacs avec des logos
, se rappelle-t-il. Mais certaines personnes pouvaient sortir du magasin et revirer le sac à l’envers pour être sûres qu’on ne voie pas le logo, parce que c’était encore associé au fait d’avoir peu d’argent.
Aujourd’hui, on entend plus de gens dire : J’ai trouvé ça chez Renaissance, je suis habillé au complet et ça m’a coûté 35 $
, dit-il.